IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Utilisation d'Oracle en .NET

Image non disponible Image non disponible Image non disponible

Figurant parmi les bases de données les plus puissantes du marché, Oracle constitue la solution pour les applications nécessitant une base de données robuste et extrêmement configurable.

Voyons comment .NET peut être utilisé pour tirer profit, au maximum, des performances et des possibilités, de cette base de données.

Une certaine compréhension d'ADO.NET et la maîtrise d'un SGBDR sont requises pour la lecture de cet article.

N'hésitez pas à commenter cet article ! Commentez Donner une note à l´article (5)

Article lu   fois.

L'auteur

Profil ProSite personnel

Liens sociaux

Viadeo Twitter Facebook Share on Google+   

I. Introduction

Que ce soit à cause d'une contrainte exigée par un client ou bien par choix, il peut vous arriver, un jour, de devoir développer une application .NET travaillant avec Oracle.

Comme toutes les autres bases de données que vous pouvez utiliser sous .NET, vous avez plusieurs moyens pour les joindre :

  • via ODBC : méthode «  universelle » de connexion à une base de données. Cette technique fonctionne toujours, mais ne vous garantit pas les meilleurs résultats ;
  • via un provider intégré au framework .NET : bien qu'efficace, cette technique peut ne pas vous satisfaire si vous cherchez à avoir des performances optimales ;
  • via un provider dédié : qu'il soit créé par la société qui a créé la base de données, ou par une autre société, préférez toujours ce type de provider. En effet, conçus exclusivement pour cette base, ils vous permettront d'avoir les meilleurs résultats possible.

Dans le cas d'Oracle, nous utiliserons ODP (Oracle Data Provider), le fournisseur d'accès aux données (Provider) de la base Oracle, et qui a été réalisé par cette même société.

II. Oracle Data Provider

II-A. Téléchargement

ODP peut être téléchargé depuis le site d'Oracle  : www.oracle.com.
Le lien direct vers le téléchargement est : http://www.oracle.com/technology/software/tech/windows/odpnet/utilsoft.html.
Une inscription (gratuite) est nécessaire pour avoir accès au téléchargement.
Sur cette page, vous aurez la possibilité de télécharger deux providers :

  • Oracle10g Data Provider for .NET 10.1.0.3.01 including ODAC : il s'agit du provider nécessaire, dans le cas où vous utiliseriez une base de données Oracle 10g ;
  • Oracle9i Release 2 Data Provider for .NET 9.2.0.4.0 including ODAC : cette version du provider est à prendre si votre base de données est une base Oracle 9i.

Téléchargez le provider adapté à votre base de données (dans mon cas, il s'agit du deuxième), puis passez ensuite à l'installation.

II-B. Installation

Une fois le provider téléchargé, vous vous retrouvez avec un fichier exécutable (.exe) sur lequel vous double-cliquez : les fichiers sont alors décompressés dans un répertoire nommé Disk1.

Pour lancer l'installation du provider, il ne vous reste plus qu'à exécuter le fichier Disk1\setup.exe. Vous vous retrouvez alors devant l'Oracle Universal Installer, qui vous permet d'installer les produits Oracle :

Image non disponible

L'écran suivant vous demande ensuite de spécifier les différents chemins d'installation : à moins de savoir exactement ce que vous faites, laissez les valeurs par défaut et cliquez sur «  Suivant ».

La liste des produits qu'il est possible d'installer apparaît : nous sommes intéressés par ODP, donc, choisissez la première ligne (dans mon cas «  Oracle Data Provider for .NET 9.2.0.4.01 »), puis cliquez une nouvelle fois sur «  Suivant »

Image non disponible

Un écran récapitulatif apparaît et un clic sur «  Installer » permet de lancer l'installation du provider.

Si l'installation s'est bien déroulée, vous devriez voir cet écran :

Image non disponible

À ce moment-là, cliquez sur le bouton «  Quitter » pour sortir de l'installeur. Votre installation est terminée !

Vous pouvez, si vous le souhaitez, supprimer le répertoire Disk1 et le fichier que vous avez téléchargé : ceux-ci ne sont plus nécessaires.

Voyons maintenant comment utiliser ce provider dans votre code .NET.

III. Oracle et .NET

III-A. Ajout des références

Avant de pouvoir utiliser votre provider, vous devez ajouter une référence à votre projet.

Pour cela, faites un clic droit, dans l'explorateur de solution, sur les références, puis choisissez «  Ajouter une référence ».

Dans l'écran qui apparaît, descendez jusqu'a voir puis sélectionner la référence Oracle.DataAccess.

Image non disponible

Une fois la référence ajoutée, pensez également à faire le using (en C#) ou Import (en VB.NET) correspondant :

Ajout du using/Import
Sélectionnez
// Ajout du using pour utiliser les objets Oracle
using Oracle.DataAccess.Client;

Vous êtes maintenant prêt à vous connecter à votre base Oracle et à y effectuer des requêtes SQL, depuis votre programme .NET.

III-B. Création de la connexion

La première chose que vous devez faire, c'est initialiser l'objet qui va effectuer la connexion à la base Oracle.

Pour cela, vous disposez de l'objet OracleConnection, qui peut prendre un paramètre, qui est la chaîne de connexion.

Si vous ne passez pas la chaîne de connexion au constructeur de votre objet OracleConnection, vous devrez la spécifier au moyen de la propriété ConnectionString.

Si vous ne connaissez pas le format de la chaîne de connexion, regardez sur ce site : http://www.connectionstrings.com/

Une fois la chaîne de connexion connue, il ne vous reste plus qu'à l'utiliser dans votre code :

Création de la connexion au serveur Oracle
Sélectionnez
private OracleConnection OConnexion = new OracleConnection();
OConnexion.ConnectionString = "Data Source=lab;User Id=Scott;Password=Tiger;";

Voyons maintenant comment ouvrir et fermer cette connexion.

III-C. Ouverture/Fermeture de la connexion

De la même façon que vous le feriez avec une autre base de données, vous devez simplement appeler les méthodes Open et Close de votre objet OracleConnection.

Soit :

Ouverture de la connexion
Sélectionnez
// Ouverture de la connexion
OConnexion.Open();

et

Fermeture de la connexion
Sélectionnez
// Fermeture de la connexion
OConnexion.Close();
// Libération des ressources
OConnexion.Dispose();

Maintenant que vous savez ouvrir et fermer une connexion au serveur Oracle, voyons comment nous pouvons envoyer des requêtes SQL.

III-D. Exécuter une requête SQL

Pour exécuter une requête SQL, vous devez utiliser l'objet OracleCommand, qui prend en paramètre :

  • la requête à exécuter ;
  • la référence vers la connexion sur laquelle travailler (bien que cet élément puisse être spécifié ultérieurement, au moyen de la propriété Connection).

Il vous est également possible de définir la propriété CommandType, pour spécifier si vous allez utiliser une procédure stockée ou une simple requête SQL.

Ce qui donne, par exemple :

Déclaration de la commande
Sélectionnez
// Requête SQL à exécuter
string sQuery = "SELECT ename, empno from emp";

// Instanciation de l'objet OracleCommand et de ses propriétés
OracleCommand cmd = new OracleCommand(sQuery);
cmd.Connection = OConnexion;
cmd.CommandType = CommandType.Text;

Ensuite, il ne vous reste plus qu'à appeler l'une des méthodes servant à l'exécution de votre requête.

Hormis les méthodes habituelles (ExecuteNonQuery, ExecuteReader, ExecuteScalar et ExecuteXmlReader), il existe deux autres méthodes également disponibles :

  • ExecuteStream : exécute une requête SQL et retourne le résultat dans un objet de type Stream ;
  • ExecuteToStream : exécute une requête SQL et ajoute le résultat (en tant que document XML) aux flux de type Stream passé en paramètre.

Attention donc à bien utiliser la méthode dont vous avez besoin (par exemple, ExecuteReader si vous avez besoin de lire des résultats, ExecuteScalar si votre requête ne renvoie qu'un seul résultat, etc.)

III-E. Lecture des enregistrements

Lire les enregistrements retournés par une requête SQL n'est pas plus compliqué à faire : il vous suffit d'utiliser le bon objet, à savoir un OracleDataReader.

Un bout de code étant souvent plus parlant qu'un long discours, voyons ce que cela signifie :

Lecture des résultats
Sélectionnez
// On instancie notre OracleDataReader
OracleDataReader reader = cmd.ExecuteReader();

// Tant qu'il y a des résultats à lire, on les affiche
while( reader.Read() )
{
    // On affiche le nom et le numéro
    MessageBox.Show("Nom: " + reader.GetString(0));
    MessageBox.Show("Numéro: " + reader.GetInt32(1));
}

L'exécution de ce code produit l'affichage des résultats de la requête SQL (dans notre cas, elle affiche le nom et le numéro des employés).

III-F. Exécuter une transaction

Vous devez savoir que tout ordre SQL du DML (Data Manipulation Language), c'est-à-dire tout ordre de type INSERT, UPDATE et DELETE est une transaction.

Une transaction peut-être validée, au moyen du mot-clé COMMIT, ou bien elle peut-être annulée, grâce à ROLLBACK.

En .NET (et grâce à l'ODP), vous avez la possibilité de gérer ces transactions au moyen de l'objet OracleTransaction, objet qui vous est renvoyé grâce à la méthode BeginTransaction de l'objet OracleConnection.

Voyons cela en exemple :

Récupération de l'objet OracleTransaction
Sélectionnez
// Récupération de l'objet OracleTransaction : Début de la transaction
OracleTransaction trans = OConnexion.BeginTransaction();

string sQuery2 = "INSERT INTO emp (ename, empno) VALUES ('Tom', 100)";

OracleCommand cmd2 = new OracleCommand(sQuery2, OConnexion);
cmd2.CommandType = CommandType.Text;
cmd2.Transaction = trans;

try
{
    // Exécution de la requête
    cmd2.ExecuteNonQuery();
    // On soumet la requête au serveur: tout s'est bien déroulé , la requête est exécutée
    trans.Commit();

    MessageBox.Show("Insertion effectuée avec succès");
}
catch(Exception ex)
{
    // Une erreur est survenue: on ne valide pas la requête
    trans.Rollback();

    MessageBox.Show("Insertion non effectuée !!\nErreur: " + ex.Message);
}
finally
{
    // Libération des ressources
    cmd2.Dispose();
}

L'appel à la méthode Commit vous permet de valider les transactions, c'est-à-dire de rendre permanents les changements effectués.

À l'inverse, la méthode RollBack vous donne la possibilité d'annuler ces changements.

Vous pouvez trouver plus d'informations sur ces termes dans le glossaire de https://www.developpez.com.

Vous pouvez également utiliser des CheckPoint, qui représentent le point de contrôle qui sera atteint, dans le cas où vous effectuez un RollBack.

Pour cela, vous devez spécifier, comme argument de la méthode RollBack, le nom du CheckPoint que vous voulez joindre, c'est-à-dire :

Utilisation des CheckPoints
Sélectionnez
// Récupération de l'objet OracleTransaction : Début de la transaction
OracleTransaction trans = OConnexion.BeginTransaction();

string sQuery2 = "INSERT INTO emp (ename, empno) VALUES ('Tom', 100)";

OracleCommand cmd2 = new OracleCommand(sQuery2, OConnexion);
cmd2.CommandType = CommandType.Text;
cmd2.Transaction = trans;

// Exécution de la requête
cmd2.ExecuteNonQuery();

// Création d'un CheckPoint, point de contrôle
trans.Save("MonCheckPoint");

// On définit l'autre requête à exécuter
cmd2.CommandText = "INSERT INTO emp (ename, empno) VALUES ('Tom1', 101)";
// Exécution de la requête
cmd2.ExecuteNonQuery();

// On fait un retour arrière sur le CheckPoint MonCheckPoint
RollBack("MonCheckPoint");

// On fait le Commit.
// Comme nous avons fait un RollBack sur un checkpoint
// seule la première requête sera validée sur le serveur
trans.Commit();

// Libération des ressources
cmd2.Dispose();

III-G. Obtenir des informations sur la session Oracle

Il vous est possible d'obtenir diverses informations (telle que la langue, le format de date, etc.) sur la session en cours, au moyen de l'objet OracleGlobalization.

Celui-ci s'obtient grâce à la méthode GetThreadInfo.

Par exemple :

Obtention d'informations sur la session
Sélectionnez
// On récupère l'objet OracleGlobalization
OracleGlobalization glob = OracleGlobalization.GetThreadInfo();

MessageBox.Show("Langue de la session : " + glob.Language);
MessageBox.Show("Timezone de la session : " + glob.TimeZone);

Bien entendu, il existe un grand nombre de paramètres que vous pouvez récupérer: je vous laisse le soin de les découvrir plus en détail.

Vous avez également la possibilité de modifier ces informations, au moyen de la méthode SetThreadInfo :

Modification des paramètres de la session
Sélectionnez
// Modification des paramètres
glob.Language = "FRENCH";
OracleGlobalization.SetThreadInfo(glob);

III-H. Les requêtes paramétrées

Il vous est tout à fait possible d'utiliser les requêtes paramétrées (plus rapide et plus efficace que les simples requêtes SQL) avec l'ODP et .NET.

Pour cela, vous devez utiliser l'objet OracleParameter, qui représente un paramètre pour un objet OracleCommand.

Les requêtes paramétrées
Sélectionnez
// Attention au signe pour les requêtes paramétrées sous Oracle
string sQuery3 = "INSERT INTO emp (ename, empno) VALUES (:1, :2)";

OracleCommand cmd3 = new OracleCommand(sQuery3, OConnexion);
cmd2.CommandType = CommandType.Text;

// On définit la liste des paramètres
OracleParameter ename_param = new OracleParameter("ename_param", OracleDbType.Varchar2, ParameterDirection.Input);
ename_param.Value = "Toto";

OracleParameter empno_param = new OracleParameter("empno_param", OracleDbType.Decimal, ParameterDirection.Input);
ename_param.Value = 200;

// On ajoute cette liste de paramètre à l'objet OracleCommand cmd3
cmd3.Parameters.Add(ename_param);
cmd3.Parameters.Add(empno_param);

// On exécute la requête
cmd3.ExecuteNonQuery();

// Libération des ressources
cmd3.Dispose();

Le paramètre ParameterDirection.Input vous permet de spécifier que vous attendez un paramètre en entrée.

À l'inverse, ParameterDirection.Output signifie que vous être prêt à recevoir un paramètre retourné par le serveur (par exemple, dans le cas où une procédure stockée doit vous renvoyer une valeur).

IV. Conclusions

Comme nous l'avons vu, travailler avec Oracle en .NET ne présente aucune difficulté grâce à l'Oracle Data Provider. Si vous êtes habitué à travailler sous SQL Server (et donc à utiliser les objets de type Sql*), vous ne serez nullement dépaysé par ce changement de SGBD.

Bien entendu, gardez tout de même à l'esprit que cet article ne couvre pas tout les possibilités offertes par l'ODP : je vous laisse le soin d'en faire le tour complet.

V. Liens

Le site Internet d'Oracle : www.oracle.com/.
Le lien pour télécharger le provider : http://www.oracle.com/technology/software/tech/windows/odpnet/utilsoft.html.
Quelques articles sur .NET et Oracle : http://www.oracle.com/technology/community/greatest_hits/2004.html.
La page .NET sur Oracle.com : La page .NET sur Oracle.com.
La FAQ ODP : La FAQ ODP.

VI. Téléchargements

Solution contenant le programme utilisé pour écrire l'article : Solution

Vous avez aimé ce tutoriel ? Alors partagez-le en cliquant sur les boutons suivants : Viadeo Twitter Facebook Share on Google+   

Copyright © 2013 LEBRUN Thomas. Aucune reproduction, même partielle, ne peut être faite de ce site ni de l'ensemble de son contenu : textes, documents, images, etc. sans l'autorisation expresse de l'auteur. Sinon vous encourez selon la loi jusqu'à trois ans de prison et jusqu'à 300 000 € de dommages et intérêts.